L'été ne me permettant pas de lire dans les transports en commun et n'ayant pas passé beaucoup de temps sur les plages, ce mois de juillet n'a pas été très prolixe. J'ai néanmoins fait des lectures très intéressantes - et plutôt longues. Louis Wolfson Le schizophrène des langues Jo Nesbø Le bonhomme de neige Kugane Maruyama Overlord Arthur Rimbaud Ses poèmes Louis Wolfson J'ai entendu parler de ce livre dans une vidéo sur les langues et le résumé qui en était fait m'a aussitôt interpelée par la mécanique en jeu. Dans les faits, si ce livre a été écrit - directement en français - par un schizophrène américain, il n'a pas du tout but de parler de la schizophrénie ou même des maladies mentales en générale. On est bien plus dans une situation où il se trouve que l'auteur a eu ces réactions, ces mécanismes de défenses extrêmes et très construits parce qu'il était schizophrène et qu'il a subi des traitements qui ont été le déclencheur involontaire de ce rejet. Sans analyse, le livre prend plus un tour d'études de cas basés sur la vie quotidienne de l'auteur alors adolescent et jeune adulte. A savoir que j'ai débuté ce livre en avril dernier et que je l'ai malheureusement abandonné, le contenu étant trop répétitif en plus d'être difficile à lire. Jo Nesbo Le bonhomme de neige est le septième opus de la série policière consacrée à Harry Hole. Il s'agissait du premier roman que je lisais, et je n'ai eu aucun souci de compréhension. Cela aura été une très agréable découverte, le roman est découpé en partie, il y a un très bon suspense, des personnages intéressants, humains et attachants. S'il y a un côté très noir, l'histoire est aussi notable par l'ambiance hivernale qui est rendue, avec toutes des descriptions environnementales. Si j'ai deviné qui était le coupable, j'ai plusieurs fois été surprise par des situations. Un très bon livre qui donne envie de découvrir la bibliographie de Jo Nesbo. Kugane Maruyama J'avais entendu parler en bien de l'anime Overlord par des connaissances. Attirée par le pitch, j'ai décidé de plutôt commencer par le light novel, décision que je n'ai pas regrettée. Le livre est passionnant. Le rythme est très lent, et peut paraitre contemplatif. Cependant, tout l'intérêt de l'histoire est le personnage de Ainz (Momonga) et de ce décalage entre l'humain à l'intérieur et ce que l'on attend d'un mage maléfique, un overlord. Le tout est très stratégique, et si le contenu reste cruel, cela est cohérent avec l'univers et je suis très curieuse de découvrir la suite ! Arthur Rimbaud J'ai lu ce recueil de poèmes sans envie, pour avoir un nombre suffisant de contenus à présenter pour le mois de juillet. Il ne s'agissait pas d'un poète dont j'appréciais particulièrement le travail, et après lecture, ce n'est toujours pas le cas. S'il y a une musicalité et des références culturelles nombreuses, le contenu n'est pas ma tasse de thé, hormis peut-être pour Les réparties de Nina. Il faut bien essayer pour savoir !
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Gundam iron blooded orphans Nouvel univers alternatif dans la saga Gundam, je reste très partagée dans mon avis concernant cet anime. L'histoire et le contexte historique et géopolitique sont vraiment intéressants, avec cette problématique d'indépendance des Colonies qui sont étendues aussi loin que Mars et Jupiter. La problématique des enfants soldats est sans doute exploitée plus que jamais avec des enjeux et des idées fortes (débris humains, Alaya-Vijnana...). Les personnages, dans leur immense majorité, sont attachants et on se sent concerné par leur sort (et par leur mort). Seulement, tous ces points forts ne suffisent pas à rattraper un certain nombre de problèmes... On parle là du rythme très lent d'une saison 1 suivie d'une saison 2 qui manque d'un axe directeur global. On parle de la place des femmes dans cet univers où la polygamie est socialement acceptée et où la place d'une fille est à l'école, à faire des tâches ménagères ou, à la limite, à faire de la politique. On parle des relationnels entre personnages, avec des lourdeurs qui rendent des dialogues ridicules, les soldats de Gjallarhorn sont franchement des experts pour ça, mais on entend aussi régulièrement des bêtises chez Tekkadan, notamment dans le triangle amoureux Mikazuki/Atra/Kudelia, que j'adore pourtant. Outre ces problèmes objectifs, j'ai un problème subjectif avec les choix de traitement qui ont été faits. Il est très intéressant d'aborder le fait d'avoir un pilote durablement handicapé, tout comme d'aborder la paternité ; mais pas de cette façon maladroite. Le rôle central d'Orga était très intéressant - tout comme cette dualité particulière avec Mikazuki - car il se retrouve officiellement dans un rôle de leader et doit apprendre, sur le tas, et évidemment il commet des erreurs. Peut-être qu'il était inévitable qu'une de ces erreurs ait un jour les conséquences qu'a cette pente savonneuse où ils soutiennent Mc Gillis. Mais ce soutien n'avait objectivement rien d'obligé et il est difficile de se convaincre de l'inéluctabilité des évènements. Concernant les antagonistes de Gjallarhorn (et de Teiwaz), si j'ai beaucoup apprécié le développement des deux hommes masqués et ce que cela dit d'eux, pour d'autres on dépasse souvent le ridicule. Quant au contexte et aux légendes derrière cette organisation, le sujet n'est pas du tout abordé. La mort est très présente dans cette série, et si cela est positif du point de vue du réalisme, il demeure la forte sensation que beaucoup de ces morts sont gratuites, avec un effet "programmé par le scénario" très peu légitime. Frustrant, quand cela impacte des personnages très attachants malgré les faiblesses décrites. mangaka-san to assistant-san to
ReLIFE
Free!
Cette série montre particulièrement bien la place que peut avoir le doute et les difficultés pour des jeunes sportifs - et le soutien trouvé dans le groupe. Enfin, il vaut mieux le souligner même si j'en ai personnellement fait abstraction, il y a un important fan service, par rapport aux prénoms (féminins) des personnages (masculins) mais aussi de leur physique (personnage de Gou qui s'extasie devant les muscles) et il y a un sous-texte important qui parlera aux fans de yaoi. Sword art online : ordinal scale
Le film reste toutefois appréciable et introduit assez intelligemment les problématiques qui seront celles de Alicization. Keijo
Mobile Suit Gundam
Gundam 00 : Awakening of the trailblazer
Kado the right answer
J'ai également regretté qu'à aucun moment personne n’interroge Yaha-kui zaShunina sur le fait qu'il ait le droit de faire ce qu'il fait vis à vis de l'humanité, ni sur le fait qu'il y ait peut-être une entité de contrôle, derrière lui. En cela, la fin est également un peu décevante. Tsuki ga kirei
Cela amène une touche de nouveauté et de réalisme car il devient plus facile de s'identifier qu'avec des personnages avec une caractérisation plus intense (je pense notamment à Ore monogatori). Le dernier épisode est particulièrement fort et élégant tout en restant ancré dans le réel.
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AuteurJe suis Arlia Eien, auteure de fanfictions, d'articles , d'essai, et d'avis concernant des objets culturels ou des phénomènes liés au fanzinat. Je traduis également des fanfictions. Autres avis
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Juillet 2021
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