Pour ce dixième jour, une longue journée de route nous attend, nous allons en effet visiter les fjords de l’Ouest. Mais d’abord, nous profiterons de l’excellent petit-déjeuner végan proposé avec la chambre d’hôtes. Excellents fruits et crudités, jus, pain tout chaud, condiment tomate et confitures maison ainsi que gâteau.
Puis ce sera le départ. Quelques stops pour faire des photos, mais surtout beaucoup de route pour traverser la partie intérieure, la côte la plus au Nord étant une réserve protégée dans laquelle les véhicules sont interdits : on y accède qu’en randonnée de plusieurs jours.
Fjords de l'Ouest
Une fois amenés à longer les côtes, sous un soleil de plomb (et une température maximale de 20°C) le paysage est magnifique, bien plus découpé et varié que dans les fjords de l’Est. Quasiment arrivés à destination, nous nous arrêterons sur un autre site d’observation des phoques (d’une espèce différente) sur la colonie de Hvitanes. Encore une fois, jumelles ou fort zoom optique recommandé.
Colonie de phoques de Hvitanes
L’après-midi commençant à peine, nous irons visiter le village de Bolungarvik, et verrons de loin les maisons anciennes du village de pêcheurs (très jolies), et irons jusqu’à un site en hauteur, voir les neiges éternelles des montagnes du fjord qui nous fait face. Ce sera le point le plus septentrional de notre voyage.
Ancien village de pêcheurs Bolungarvik
Enfin, nous redescendrons sur la ville de Isafjordur, pour trouver de quoi dîner. En chemin, un camion à l’arrêt bouche le paysage. Un mouton imprudent n’aura pas survécu à sa traversée de la route… Un incident peu étonnant au vu de la liberté laissée à ces animaux et à la façon dont ils longent et traversent les bords de route.
Une fois en ville, nous tenterons d’aller dans un restaurant de poisson. Encore une fois complet (décidément). Nous irons finalement dans un foodtruck qui propose des makis, tempuras essentiellement. Ce camion avait ouvert quelques mois plus tôt seulement, et les produits proposés, accord d’ingrédients et saveurs étaient vraiment exquises. Une excellente expérience (gros plus pour l’ambiance musicale, l’amabilité du patron, et son collègue francophone !) La chambre réservée en guesthouse sera plus en demi-ton. La chambre était très petite, rendant complexe l’ouverture d’une valise, et l’accès aux prises électriques. La décoration était jolie, et les espaces communs sans doute agréables, mais pour le prix payé, on attendait simplement autre chose après la très belle chambre de la veille
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La journée de la veille avait été riche de trajet, ce onzième jour le sera aussi, et bien plus, car presque l’intégralité de la journée se passera sur la route. Un mauvais calcul, lié à un détour au final dispensable, et surtout à un changement d’hébergement de dernière minute qui aura encore allongé le trajet.
Première étape, la fameuse cascade de Dylandi, qui est en fait constituée de multiples cascades montant dans la montagne et formant un magnifique rideau d’eau. L’heure de trajet nécessaire sera encore une fois l’occasion d’admirer les fjords de l’Ouest sous le soleil estival (vraiment beaux et bien découpés). La randonnée monte, mais vaut vraiment le coup.
Cascade Dylandi
Après cette visite, beaucoup de route parmi les fjords, mais aussi en coupant à travers la montagne. On retrouvera des pistes en plein travaux, et un ciel de nuage bas que l’on surplombera. Joli, mais peu engageant sur la suite de la météo (effectivement, nous roulons vers le Sud de l’île et son climat plus frais et humide).
La deuxième étape est ce fameux détour mentionné plus haut, et qui nous aura bien coûté trois heures : la plage de Raudisandur. Quelle déception. Cette plage est supposée être de sable rouge, on peine à trouver le rouge. Est-ce lié à la météo nuageuse, à l’été qui permet à de multiples hautes herbes de pousser en tous sens, ou bien la marée ? Dans tous les cas, ça ne valait pas un tel sacrifice d’heures et de kilomètres (mais ça reste un endroit plaisant pour pique niquer). Sur le retour, nous ferons un stop le long de la route pour voir l’épave du plus vieux bâteau d’acier d’Islande, Garðar BA 64.
Garðar BA 64
Le reste de la route vers le Sud est bizarrement désertique, exception faite des camions de transport de marchandise. Le paysage est beau, mais sans point d’intérêt, et il n’existe ni hôtels ni restaurants sur cette route. Ce qui explique que nous devrons nous contenter d’un sandwich aux crevettes et de fraises achetées dans une supérette pour dîner, et rouler jusque tard pour arriver dans notre guesthouse située au bout de la péninsule de Snaefellsnes, laquelle était plongée dans le brouillard.
Plutôt simple et assez bon marché, ce sera une nuit plus agréable, avec deux sanitaires communs (et une clientèle exclusivement française cette nuit-là). |
AuteurJe suis Arlia Eien, auteur de fanfictions, d'articles , d'essai, et d'avis concernant des objets culturels ou des phénomènes liés au fanzinat. ArchivesCatégories
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