La journée de la veille avait été riche de trajet, ce onzième jour le sera aussi, et bien plus, car presque l’intégralité de la journée se passera sur la route. Un mauvais calcul, lié à un détour au final dispensable, et surtout à un changement d’hébergement de dernière minute qui aura encore allongé le trajet.
Première étape, la fameuse cascade de Dylandi, qui est en fait constituée de multiples cascades montant dans la montagne et formant un magnifique rideau d’eau. L’heure de trajet nécessaire sera encore une fois l’occasion d’admirer les fjords de l’Ouest sous le soleil estival (vraiment beaux et bien découpés). La randonnée monte, mais vaut vraiment le coup.
Cascade Dylandi
Après cette visite, beaucoup de route parmi les fjords, mais aussi en coupant à travers la montagne. On retrouvera des pistes en plein travaux, et un ciel de nuage bas que l’on surplombera. Joli, mais peu engageant sur la suite de la météo (effectivement, nous roulons vers le Sud de l’île et son climat plus frais et humide).
La deuxième étape est ce fameux détour mentionné plus haut, et qui nous aura bien coûté trois heures : la plage de Raudisandur. Quelle déception. Cette plage est supposée être de sable rouge, on peine à trouver le rouge. Est-ce lié à la météo nuageuse, à l’été qui permet à de multiples hautes herbes de pousser en tous sens, ou bien la marée ? Dans tous les cas, ça ne valait pas un tel sacrifice d’heures et de kilomètres (mais ça reste un endroit plaisant pour pique niquer). Sur le retour, nous ferons un stop le long de la route pour voir l’épave du plus vieux bâteau d’acier d’Islande, Garðar BA 64.
Garðar BA 64
Le reste de la route vers le Sud est bizarrement désertique, exception faite des camions de transport de marchandise. Le paysage est beau, mais sans point d’intérêt, et il n’existe ni hôtels ni restaurants sur cette route. Ce qui explique que nous devrons nous contenter d’un sandwich aux crevettes et de fraises achetées dans une supérette pour dîner, et rouler jusque tard pour arriver dans notre guesthouse située au bout de la péninsule de Snaefellsnes, laquelle était plongée dans le brouillard.
Plutôt simple et assez bon marché, ce sera une nuit plus agréable, avec deux sanitaires communs (et une clientèle exclusivement française cette nuit-là).
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AuteurJe suis Arlia Eien, auteur de fanfictions, d'articles , d'essai, et d'avis concernant des objets culturels ou des phénomènes liés au fanzinat. ArchivesCatégories
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