Room Mate
All out
Les valeurs portées par l'anime sont sympathiques et - au moins pour un public japonais - restent cohérentes avec ce que l'on en connait. Enfin, le fan service est très peu présent contrairement à un anime comme Free!, par exemple. Que du bon ! Code Geass
Les personnages sont intéressants et équilibrés. La caractérisation de Lelouch tient du génie - ils ont réussi à revisiter le "prince charmant" en créant un antihéros. Le personnage antagoniste de Suzaku est aussi extrêmement fort, sans doute parce qu'il a été créé comme un "gentil" sombre lui aussi. Il y a un bon équilibre entre les deux - même si Code Geass reste la série de Lelouch - permettant de s'interroger sur ce qui est juste et sur qui devrait l'emporter ou être soutenu. J'ai adoré l'aspect technique et scientifique des armes et des méchas, qui ont des roulettes, et ces designs qui changent les mouvements auxquels on est habitués. J'ai particulièrement apprécié que l'unique pilote - dans un premier temps - puis meilleure pilote soit une femme, sous les traits de Kallen. L'équilibre guerre, vie normale (école) est bien trouvé et atteint son paroxysme avec le décès du père de Shirley. Moins présent dans la saison 2, cet aspect "relâche" est tout de même présent. Quant à l'histoire et au suspense, il est remarquablement bien pesé, les premiers épisodes démarrent très fort et il n'est pas problématique d'attendre - très longtemps - pour avoir des réponses aux questions posées. Et que dire de la fin de la saison 1 avec le retournement de situation lié à Euphemia. La saison 2 en est une excellente suite malgré une mise en jambe déstabilisante. L'ouverture à l'international donne un nouveau souffle et une véritable ampleur à la série. La fin m'aura arraché des larmes de par sa puissance, sa justesse et sa finesse. Je serai curieuse de voir ce qui a pu être prévu dans la suite dont un trailer a été publié cette année. Koe no katachi
La vraie puissance de l'histoire vient cependant de tous les personnages secondaires qui, tous de près ou de loin, ont souffert et été marqués par ces faits si communs, tous de façon différente. Pour conclure, il s'agit d'une très belle histoire à découvrir. Ace of diamond
Leurs enjeux diffèrent d'autant plus, et si la série prend parfois un tournant dramatique, ce qui la caractérise est son côté humoristique, très présent, de par son protagoniste (mais pas que), lequel est particulièrement solaire. Saiyuki Reload Blast
...que l'on aurait arrêté en plein milieu, une fois les enjeux enfin posés. A espérer qu'il y aura une reconduction prochainement. Keppeki danshi! Aoyama-kun
Le décalage en lui même est drôle, et le format focalisant chaque épisode sur un personnage différent permet d'avoir une vue d'ensemble qui fait un peu penser à celle de Sakamoto desu ga (avec moins de talent cependant). Restaurant to another world
My hero academia
Malgré ces points mitigés, j'attends tout de même la suite et suis curieuse de voir ce que l'auteur réserve ! Aho Girl
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Je lis beaucoup trop de fanfictions depuis plus d'un mois. Et ça a ses conséquences... Je présente des textes, lus à l'arrache, en fin de mois. C'est la période qui veut ^-^' Verlaine Romances sans paroles Sun Tzu L'art de la guerre Nagatsuki Tappei Re: ZERO - Re: Vivre dans un autre monde à partir de zéro Naoshi Arakawa Your lie in april - tome 1 à 11 Verlaine Ayant énormément accroché avec la musicalité de la poésie de Verlaine le mois dernier, j'ai fait le choix de lire un autre recueil de poèmes de cet auteur : Romances sans paroles. Je ne suis pas certaine de la cohérence de l'ouvrage, que j'ai trouvée moindre ; mais la musicalité était toujours là, et quel plaisir de pouvoir lire de la poésie en musique. Cela ajoute en émotion. Sun Tzu L'Art de la guerre est un ancien texte, daté du V ou VIe siècle avant J.C. et qui est connu comme étant un des premiers textes de stratégie militaire. Incitant à l'intelligence, le calcul et globalement la stratégie par delà le seul combat, c'est un texte d'un intérêt certain et forcément novateur pour son époque. Si ce texte est intéressant par son contenu et son contexte, je me serai néanmoins assez ennuyée à le lire, n'étant concernée ni de près ni de loin par la problématique. Nagatsuki Tappei Sorti fin septembre, j'avais précommandé la suite du light novel Re:Zero et ai pu le dévorer rapidement ainsi. Sans surprise, ayant vu l'anime ; si le style d'écriture différent m'a encore une fois surprise au départ, j'ai de nouveau été happée par l'histoire. Les nombreux petits détails qui n'apparaissent pas dans l'anime font toute la saveur du livre et augmentent compréhension du protagoniste et de l'univers, rendant le tout plus réel. Naoshi Arakawa J'ai décidé de recommencer à lire des mangas, ayant trouvé des solutions dématérialisées. Je connaissais le pitch de Your lie in april, plus grâce à l'anime qu'au manga, et me suis dit pourquoi pas. J'avais toujours fait attention à ne pas me laisser spoiler, l'histoire m'attirant, et j'ai donc été surprise de voir qu'outre l'univers musical attendu, la romance et le drame prévisible, ce manga se centrait énormément sur le traumatisme psychologique, et de fait, sur la maltraitance psychologique et physique. Si l'on assiste à des flashback, le but est bel et bien de voir les conséquences de ce passé, leur impact, et ce qui est mis en œuvre pour en libérer Kosei, le protagoniste. Les personnages sont globalement intéressants et attachants, bien que leur jeune âge (14 ans) les rendent peut-être un peu trop simples ou enfantins à mon goût, d'une certaine manière. L'impact et l'influence qu'ont les différents personnages les uns sur les autres est, à mon sens, ce qui fait la plus grande richesse de l'histoire.
J'aurais sans doute pu - dû ? - lire plus ce mois-ci. Ne serait que par le temps passé à la plage, lieu où je passe d'ordinaire beaucoup de temps à lire. Dans les faits, j'ai lu, mais surtout des fanfictions sur le fandom Daiya no A. Leur nombre est d'ailleurs suffisamment consistant pour que je le mentionne ici. ^-^" Amélie Notomb Métaphysique des tubes Antéchrista Paul Verlaine Poèmes Saturniens H. P. Lovecraft Fungi from Yuggoth Amélie Notomb Métaphysique des tubes est de nouveau un roman autobiographique qui a ceci de particulier qu'il narre les trois premières années de la vie de l'auteur - et particulièrement la période de ses deux ans et demi à ses trois ans. Écrit dans le style habituel de l'auteur, le roman est agréable, original par l'âge de la narratrice et son point de vue. Quant à Antéchrista, il s'agit d'un nouveau roman. J'aurai été plus convaincu par celui-ci que par les deux premiers déjà lus, même si encore une fois la fin laisse à mon sens un peu à désirer. Le ton est relativement léger malgré le thème complexe de la manipulation, du harcèlement et du mensonge. Il y a un bon équilibre, et la direction de fin est bien choisie au sens où elle ne s'inscrit pas trop dans le réel en prenant un tournant judiciaire ou autre. Paul Verlaine Je connaissais, comme tout le monde, quelques poèmes de Verlaine pour les avoir étudiés dans le second degré. J'ai redécouvert cet auteur avec un plaisir inattendu, et j'ai dévoré le recueil Poèmes Saturniens. Je n'avais pas souvenir d'une telle musicalité du texte, et si je ne peux citer de poème que j'aurais préféré tellement l'ensemble est constant. C'est la première fois où je suis parvenue à lire de la poésie tout en écoutant de la musique - habituellement cela me parasite - et je peux dire que tous les rythmes collaient. Une chouette lecture ! H. P. LOVECRAFT Fungi from Yuggoth est une série de trente-six sonnets parcourant l'univers créé par Lovecraft. J'ai très longtemps repoussé cette lecture, me disant - à raison malheureusement - qu'une traduction française perdrait la musicalité recherchée par le texte. Plus qu'une véritable histoire, il s'agit sans doute plus d'un exercice de style et d'un hommage rempli de références à son propre univers, en cela, je suis restée très extérieure et dubitative face au texte.
L'été ne me permettant pas de lire dans les transports en commun et n'ayant pas passé beaucoup de temps sur les plages, ce mois de juillet n'a pas été très prolixe. J'ai néanmoins fait des lectures très intéressantes - et plutôt longues. Louis Wolfson Le schizophrène des langues Jo Nesbø Le bonhomme de neige Kugane Maruyama Overlord Arthur Rimbaud Ses poèmes Louis Wolfson J'ai entendu parler de ce livre dans une vidéo sur les langues et le résumé qui en était fait m'a aussitôt interpelée par la mécanique en jeu. Dans les faits, si ce livre a été écrit - directement en français - par un schizophrène américain, il n'a pas du tout but de parler de la schizophrénie ou même des maladies mentales en générale. On est bien plus dans une situation où il se trouve que l'auteur a eu ces réactions, ces mécanismes de défenses extrêmes et très construits parce qu'il était schizophrène et qu'il a subi des traitements qui ont été le déclencheur involontaire de ce rejet. Sans analyse, le livre prend plus un tour d'études de cas basés sur la vie quotidienne de l'auteur alors adolescent et jeune adulte. A savoir que j'ai débuté ce livre en avril dernier et que je l'ai malheureusement abandonné, le contenu étant trop répétitif en plus d'être difficile à lire. Jo Nesbo Le bonhomme de neige est le septième opus de la série policière consacrée à Harry Hole. Il s'agissait du premier roman que je lisais, et je n'ai eu aucun souci de compréhension. Cela aura été une très agréable découverte, le roman est découpé en partie, il y a un très bon suspense, des personnages intéressants, humains et attachants. S'il y a un côté très noir, l'histoire est aussi notable par l'ambiance hivernale qui est rendue, avec toutes des descriptions environnementales. Si j'ai deviné qui était le coupable, j'ai plusieurs fois été surprise par des situations. Un très bon livre qui donne envie de découvrir la bibliographie de Jo Nesbo. Kugane Maruyama J'avais entendu parler en bien de l'anime Overlord par des connaissances. Attirée par le pitch, j'ai décidé de plutôt commencer par le light novel, décision que je n'ai pas regrettée. Le livre est passionnant. Le rythme est très lent, et peut paraitre contemplatif. Cependant, tout l'intérêt de l'histoire est le personnage de Ainz (Momonga) et de ce décalage entre l'humain à l'intérieur et ce que l'on attend d'un mage maléfique, un overlord. Le tout est très stratégique, et si le contenu reste cruel, cela est cohérent avec l'univers et je suis très curieuse de découvrir la suite ! Arthur Rimbaud J'ai lu ce recueil de poèmes sans envie, pour avoir un nombre suffisant de contenus à présenter pour le mois de juillet. Il ne s'agissait pas d'un poète dont j'appréciais particulièrement le travail, et après lecture, ce n'est toujours pas le cas. S'il y a une musicalité et des références culturelles nombreuses, le contenu n'est pas ma tasse de thé, hormis peut-être pour Les réparties de Nina. Il faut bien essayer pour savoir !
Gundam iron blooded orphans Nouvel univers alternatif dans la saga Gundam, je reste très partagée dans mon avis concernant cet anime. L'histoire et le contexte historique et géopolitique sont vraiment intéressants, avec cette problématique d'indépendance des Colonies qui sont étendues aussi loin que Mars et Jupiter. La problématique des enfants soldats est sans doute exploitée plus que jamais avec des enjeux et des idées fortes (débris humains, Alaya-Vijnana...). Les personnages, dans leur immense majorité, sont attachants et on se sent concerné par leur sort (et par leur mort). Seulement, tous ces points forts ne suffisent pas à rattraper un certain nombre de problèmes... On parle là du rythme très lent d'une saison 1 suivie d'une saison 2 qui manque d'un axe directeur global. On parle de la place des femmes dans cet univers où la polygamie est socialement acceptée et où la place d'une fille est à l'école, à faire des tâches ménagères ou, à la limite, à faire de la politique. On parle des relationnels entre personnages, avec des lourdeurs qui rendent des dialogues ridicules, les soldats de Gjallarhorn sont franchement des experts pour ça, mais on entend aussi régulièrement des bêtises chez Tekkadan, notamment dans le triangle amoureux Mikazuki/Atra/Kudelia, que j'adore pourtant. Outre ces problèmes objectifs, j'ai un problème subjectif avec les choix de traitement qui ont été faits. Il est très intéressant d'aborder le fait d'avoir un pilote durablement handicapé, tout comme d'aborder la paternité ; mais pas de cette façon maladroite. Le rôle central d'Orga était très intéressant - tout comme cette dualité particulière avec Mikazuki - car il se retrouve officiellement dans un rôle de leader et doit apprendre, sur le tas, et évidemment il commet des erreurs. Peut-être qu'il était inévitable qu'une de ces erreurs ait un jour les conséquences qu'a cette pente savonneuse où ils soutiennent Mc Gillis. Mais ce soutien n'avait objectivement rien d'obligé et il est difficile de se convaincre de l'inéluctabilité des évènements. Concernant les antagonistes de Gjallarhorn (et de Teiwaz), si j'ai beaucoup apprécié le développement des deux hommes masqués et ce que cela dit d'eux, pour d'autres on dépasse souvent le ridicule. Quant au contexte et aux légendes derrière cette organisation, le sujet n'est pas du tout abordé. La mort est très présente dans cette série, et si cela est positif du point de vue du réalisme, il demeure la forte sensation que beaucoup de ces morts sont gratuites, avec un effet "programmé par le scénario" très peu légitime. Frustrant, quand cela impacte des personnages très attachants malgré les faiblesses décrites. mangaka-san to assistant-san to
ReLIFE
Free!
Cette série montre particulièrement bien la place que peut avoir le doute et les difficultés pour des jeunes sportifs - et le soutien trouvé dans le groupe. Enfin, il vaut mieux le souligner même si j'en ai personnellement fait abstraction, il y a un important fan service, par rapport aux prénoms (féminins) des personnages (masculins) mais aussi de leur physique (personnage de Gou qui s'extasie devant les muscles) et il y a un sous-texte important qui parlera aux fans de yaoi. Sword art online : ordinal scale
Le film reste toutefois appréciable et introduit assez intelligemment les problématiques qui seront celles de Alicization. Keijo
Mobile Suit Gundam
Gundam 00 : Awakening of the trailblazer
Kado the right answer
J'ai également regretté qu'à aucun moment personne n’interroge Yaha-kui zaShunina sur le fait qu'il ait le droit de faire ce qu'il fait vis à vis de l'humanité, ni sur le fait qu'il y ait peut-être une entité de contrôle, derrière lui. En cela, la fin est également un peu décevante. Tsuki ga kirei
Cela amène une touche de nouveauté et de réalisme car il devient plus facile de s'identifier qu'avec des personnages avec une caractérisation plus intense (je pense notamment à Ore monogatori). Le dernier épisode est particulièrement fort et élégant tout en restant ancré dans le réel.
Restant finalement dans le contemporain, j'ai lu ce mois-ci énormément de choses centrées sur le Japon (encore une nouvelle de Murakami, un light novel et un manga). De plus, ayant participé à la Nuit d'écriture du Forum Francophone de fanfiction.net en début de mois, j'ai consacré pas mal de temps à lire et commenter les productions des autres participants. Cela m'a permis de lire des fandoms que je n'avais jamais parcouru (Yuri!!! on Ice) et de découvrir quelques auteurs qui ont une plume très sympathique. Haruki Murakami Sommeil Didier van Cauwelaert Jules Kohske & Syuhei Kamo Gangsta cursed - tome 1, 2 & 3 Nagatsuki Tappei Re: Zero - Re: vivre dans un autre monde à partir de zéro Mark Smith L'étoile de la destinée Haruki Murakami Sommeil est une nouvelle du même type que L'étrange bibliothèque et Les attaques de la boulangerie. Elle est sans doute ma préférée des trois car bizarrement celle qui s'ancre peut-être plus dans le réel selon moi. Le personnage principal est féminin, et si l'on retrouve cette place centrale des livres et de la lecture, le quotidien de cette femme japonaise ancrait l'histoire dans le réel. Le point de départ étant une paralysie du sommeil, phénomène que je connais, le thème est décrit de plusieurs façons, apportant une richesse. Didier van Cauwelaert Jules est un court roman très divertissant et drôle. Si la plupart des évènements de l'histoire sont dramatiques, les personnages ne sont pas du tout dans un autoapitoiement et choisissent d'aller de l'avant. Qu'il s'agisse du handicap, du viol, du rejet, du vol, du bien être animal, tous ces thèmes sont évoqués naturellement, comme faisant partie de notre monde. Si la fin de l'histoire est convenue, l'alternance de chapitre entre personnage coulait de source et n'était jamais redondante. Une lecture qui fait passer un bon moment ! Syuhei Kamo Avec quelques mois de retard par rapport au manga GANGSTA, j'ai enfin lu les trois tomes de GANGSTA Cursed. Se concentrant sur le personnage de Marco Adriano, on retrouve - plus jeunes - la plupart des personnages de la seconde partie du manga dans des circonstances très similaires à celles que l'on connait déjà dans GANGSTA. En attente de la suite ! Nagatsuki Tappei J'ai déjà parlé de Re:Zero ici par le prisme de la version anime. Ayant vraiment accroché à l'histoire et le light novel - support d'origine - paraissant ce mois-ci chez Ofelbe, j'ai cédé à la curiosité et me suis penchée sur ce format. Le contenu était bien sûr sans surprise, de fait ayant vu l'anime. J'ai cependant découvert le style de l'auteur - plus simple et dépourvu d'ornement que je ne l'aurais cru. Et j'ai aussi redécouvert les personnages, leurs physiques et réactions sont plus commentés par Subaru que l'on suit à l'exception de ses moments d'inconscience qui offrent un point de vue externe. J'ai également découvert avec plus d'intensité la façon de parler vieillotte d'Emilia, adaptée avec d'anciennes expressions françaises qui dénotent clairement dans un roman aujourd'hui. Pour le moment, il semble que la suite paraitra en septembre prochain, et il est très probable que je redonne mon sentiment sur cette saga à ce moment là ! Mark Smith L'étoile de la destinée est un livre dont vous êtes le héros que j'ai acheté d'occasion il y a peu. Jamais réédité après les années 90, il s'agit d'un des tomes de la saga Destin qui regroupe plusieurs auteurs autour du principe d'un héros avec des compétences et aucun évènement aléatoire. Au final, si ce livre est sympathique de par sa jouabilité, j'ai regretté une trop grande simplicité. Les paragraphes de fin de jeu sont très nombreux (trop à mon avis), laissant un seul chemin de fin envisageable. Quant au message, il est très basiquement écologiste. Centrer l'histoire sur la survie de la forêt, des espèces et du monde était une bonne idée, mais on sent que l'auteur s'adresse ici à des enfants.
Ayant de plus en plus de mal à lire depuis le mois dernier, je me suis simplifié la tâche ce mois-ci en m'offrant des lectures "complémentaires" d'auteurs que j'avais déjà lus cette année. Même si je n'en parle en détail pas ici, j'ai aussi pris le temps de lire quelques fanfictions d'aventure Harry Potter, ce qui forcément impacte mon temps général de lecture. Haruki Murakami Les attaques de la boulangerie Amélie Nothomb Hygiène de l'assassin H. P. Lovecraft Chuchotements dans la nuit David Safier Maudit Karma Paula Hawkins La fille du train Haruki Murakami Autre nouvelle achetée après ma lecture de Kafka sur le rivage, Les attaques de la boulangerie est à peu près de la même taille que L'étrange bibliothèque. Forcément, le récit s'en ressent de la même façon, cependant, le format est bien géré, avec deux parties (les deux attaques) qui se distinguent et se répondent. Peut-être un peu moins fantastique que les autres récits que j'ai lus de cet auteur, la touche de magie reste là, sensible, face au pragmatisme des personnages. Amélie Nothomb Dans la liste d'envies depuis plusieurs mois, j'ai cédé à la tentation et enfin lu Hygiène de l'assassin, roman non-autobiographique de l'auteur que j'avais repéré en même temps que Cosmétique de l'ennemi. J'avais trouvé, d'une certaine façon, que ces titres étaient semblables. De fait, à la lecture les deux romans ont en effet plusieurs points communs. Rédigé une fois de plus presque uniquement comme un dialogue, j'ai préféré le rythme en cinq parties (ou plutôt deux) d'Hygiène de l'assassin. Le contenu évoqué est empli de violence, la fin (qui m'a déçue) l'est encore plus, et en même temps, on a un mélange de références littéraires, de rhétorique, que j'apprécie chez cet auteur. Au vu des similitudes, j'en viens à considérer Cosmétique de l'ennemi comme une variation de ce premier roman, avec juste une petite différence autour du contexte. H. P. Lovecraft Chuchotements dans la nuit est un des rares textes que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire. Du format d'une grosse nouvelle (il est divisé en sept chapitres), il reprend les thèmes chers à Lovecraft en termes de vie extraterrestre, de peur, mais aussi de vol d'identité. Composé en grande partie de lettres "reconstituées" de mémoire, la forme est celle d'un témoignage indirect comme sait les écrire Lovecraft. La fin - la fuite - est un peu décevante car on ne sent pas vraiment le narrateur en danger. Dans le style j'ai sans doute préféré Les montagnes hallucinées dont la civilisation revêtait une vraie grandeur. David Safier Ayant apprécié la lecture du Fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché, j'ai eu envie de lire un autre roman du même auteur. Maudit karma, sa première publication, a en commun cet aspect animalier (au vu des multiples réincarnations animales) tout en ayant cette fois des personnages humains également. L'histoire se découvre facilement, et l’héroïne reste intéressante malgré son côté antipathique (nous nous retrouvons forcément en elle à certains niveaux). La fin est plutôt élégante, et j'ai particulièrement apprécié le personnage secondaire (semi-historique) de Casanova. Paula Hawkins Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de policier - ou du moins, de livre dont ce soit le genre principal. La fille du train a un pitch qui retient l’œil, et à raison. J'ai trouvé qu'il s'agissait d'un bon suspense, même si j'ai eu de gros doutes sur l'identité du coupable avant qu'on ne le découvre - des indices sont distillés en ce sens. Le roman se divise en chapitres "point de vue" de trois personnages féminins, le principal étant Rachel, et qui se complètent. Eux-mêmes sont subdivisés en dates et moments de la journée (typiquement matin et soir), donnant un aspect très tranché à l'histoire. Mon avis reste cependant en demi-teinte concernant les personnages, je n'en ai trouvé aucun sympathique ou attachant, ce qui aurait pu être le cas, quand bien même on soit face à une chômeuse ou alcoolique. Peut-être que cela dépeint une certaine réalité, mais l'omniprésence de l'alcool et le désœuvrement des femmes en général dans cette Angleterre m'a déplu par ce qu'il dépeignait de sociétal dans le roman, créant un désengagement émotionnel au point que les morts du livre ne m'ont créé aucune émotion et que les sentiments amoureux et sexuels des personnages n'aient aucune consistance tangible.
Une fois de plus, une période de lecture un plus restreinte. Dans la foulée du mois précédent j'ai eu envie de continuer à lire un peu plus de "contemporain", sans cette fois m'attacher tout particulièrement. Jack Campbell Lance brisée Haruki Murakami Kafka sur le rivage L'étrange bibliothèque David Safier Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché Jack Campbell Acheté à sa sortie fin février, je me suis consacrée à la fin de ce livre - fin d'une tétralogie essentiellement fin mars. L'écriture des combats et des relations politiques est toujours aussi prenante, d'autant plus que ce spin-off offre des personnages moins manichéens. Sans doute que la fin ouverte reste sans vraie surprise, et est d'autant plus frustrante que l'on ne connaitra pas les motivations exactes des personnages secondaires qui créaient un stress et des dissensions internes depuis deux livres. J'espère en connaitre plus sur le devenir de Midway et des systèmes environnants via le prochain (et sans doute dernier) tome de La Flotte perdue - par delà la frontière. Haruki Murakami On connait surtout Haruki Murakami pour sa trilogie 1Q84. J'avais acheté il y a quelques années le roman Kafka sur le rivage à l'occasion d'une offre promotionnelle, et n'avait jamais trouvé le courage de le lire (640 pages écrit petit en livre de poche). Au final c'est une vraie découverte. J'apprécie le style direct de l'auteur, avec sa façon un peu crue de rentrer dans l'intimité de ses personnages. Il y a de nombreuses références littéraires, occidentales et japonaises, d'autant plus précieuses qu'elles démontrent le goût de la lecture d'un des protagonistes. Tournant autour du fantastique, du mythologique et du surnaturel, ce livre est une lecture poétique qui m'aura beaucoup plu. Suite à cette lecture, j'ai eu l'occasion de lire la nouvelle l'étrange bibliothèque, cette nouvelle, pour le coup, est d'un format tout à fait différent du roman précédemment lu. Pour autant, on retrouve ici la présence d'un jeune héros masculin et d'une bibliothèque, la littérature et les lieux de lecture semblant tenir à l'auteur. Sans spoiler cette fois le contenu, l'auteur ménage très bien l'effet de surprise, plusieurs fois dans le texte, et a su créer une ambiance un rien hors du temps, quasi onirique, qui donne à la nouvelle un on ne sait quoi qui la différence d'une simple nouvelle fantastique, ce qu'elle reste malgré tout. DAVID SAFIER J'ai acheté Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché - Muh ! de son titre allemand, justement à cause de ce titre qui attire l’œil et raconte en partie l'histoire. Le ton est très léger, original, et fournit un roman d'aventure, de relations, aux personnages variés et colorés. J'ai particulièrement apprécié l'aspect mythologique et religieux, avec la déesse vache Naia, et le fait que les protagonistes sont confrontées à leurs croyances, à leur recherche du bonheur et avancent dans l'inconnu malgré la peur. Il s'agit sans doute d'une très belle métaphore, qui porte aussi en nous montrons notre comportement vu par les animaux, qui jugent avec fraicheur mais également bienveillance, selon leur propre référentiel.
Ces chroniques étaient à la base censées être consacrées uniquement à mes lectures, mais vu que j'ai également énormément augmenté ma consommation d'anime (en testant directement en streaming au lieu d'attendre des sorties DVD), du coup j'ai eu envie de donner mon avis sur ce que j'ai regardé ; je ferai sans doute un point saisonnier. Yuri on ice !!!
La fin m'a aussi laissé quelques regrets, et j'espère vraiment voir une saison 2 (ne serait-ce que pour voir Victor patiner et retrouver tous ces personnages attachants). ^-^ Sakamoto desu ga
Mob psycho 100
Si la direction prise m'a d'abord effrayée car s'éloignant beaucoup de la trame de base, les derniers épisodes rebouclent très élégamment, offrant une série qui forme un ensemble homogène. Nanbaka
De même, si les trames sont intéressantes, au final il ne se passe presque rien pendant plusieurs épisodes (basés sur des étapes de combat...) et il n'y a pas de réponses aux questions que l'on peut se poser (notamment concernant les menottes de Ryugo). En conclusion, Nanbaka est certainement un anime divertissant, mais je ne suis pas certaine qu'il ait objectivement beaucoup d'autres qualités. Alderamin on the sky
Les seconds rôles, plus convenus, restent agréables. On ne peut donc qu'espérer une adaptation de la suite du light novel qui exploiterait enfin tout le potentiel laissé par cette fin ouverte avec la demande de la princesse Chamille. Great teacher onizuka
J'ai moins apprécié la redescente lors du voyage scolaire (toute cette montée avant !). La fin ouverte l'est peut-être trop, mais il n'aurait pas forcément été possible de faire autrement avec un protagoniste aussi fort. Ore monogatari
Peut-être que deux douzaines d'épisodes étaient "trop", mais le parcours tout du long de l'année scolaire reste pour moi pertinent avec l'évolution de la relation des deux protagonistes. Une comédie romantique sympathique au final, bien que sans doute niais selon certains critères. Erased
Les réactions des protagonistes sont bien traités, le suspense plutôt bon, même si on devine qui est le coupable. J'ai apprécié l'univers, les graphismes et découvrir des paysages de Sapporo. La fin n'est pas ce à quoi je m'attendais, mais elle revêt en même temps une logique et dans son intégralité cet anime est qualitatif voire poétique malgré la dureté des évènements qu'il narre. Rokka no yusha
Il est quelque part décevant que cette seconde méthode soit la bonne. Quant à la fin, on peut la voir venir avec une ouverture similaire. Pour autant, je n'espère pas forcément une suite. Fudanshi koukou seikatsu
Gangsta
J'ignore si le langage des signes japonais est respecté, mais en tout cas, l'attention est là, et elle est très appréciable. Un très bon anime, dont malheureusement nous n'auront pas la suite et fin, le studio ayant fait faillite. Food wars
Masamune-kun's revenge
J'ai également mal compris certains éléments majeurs relatifs aux motivations des personnages (éclairés via le wikia). En bref, un potentiel qui retombe un peu, dommage. Re:Zero
Cependant, son attachement à Emilia au fil du temps a du sens, tout comme son comportement parfois odieux qu'il ne peut pas toujours corriger. Il sait aussi être attentionné et adorable avec certains de ses proches. Un éventuel retour chez lui n'est pas évoqué car c'est simplement hors de propos, sa vie y étant inexistante. J'attends beaucoup d'une éventuelle future saison 2, en espérant que les personnages grandiront au fil du temps.
Un nouveau mois plein de lectures commence. ^-^ J'ai eu le regret, en février, de n'avoir fait aucune lecture contemporaine (sortie trop tardive dans le mois de Alicization : Beginning de Reki Kawahara et de Lance brisée de Jack Campbell, que j'attendais tous deux). Du coup, ce mois-ci sera un rien plus ancré dans notre siècle. Alexandre Seurat La maladroite Reki Kawahara Sword Art Online : Alicization Beginning Amélie Notomb Ni d'Eve ni d'Adam Cosmétique de l'ennemi Kohske GANGSTA - tomes 1 à 7 Alexandre seurat La maladroite est un livre court qui m'a été conseillé. Abordant le thème de la maltraitance, l'auteur fait le choix de ne jamais rien montrer et de ne pas présenter le point de vue de la victime et de ses parents infanticides. La force de ce récit est sa présentation sous forme de témoignage de la famille (grand-mère, tante, demi-frère), des acteurs de l’Éducation nationale (maitres.esses, directrices, médecins scolaire) ainsi que de la police et des services sociaux. On aborde ainsi la façon dont ces personnes sont marquées par la petite Diana, ce qu'ils arrivent à se décider à faire, ou à ne pas faire. Le format fait que les réponses et analyses ne sont pas données, le lecteur pouvant interpréter les évènements et ce qui est dit pour essayer d'approcher la vérité, de voir où et peut-être comment le système a failli - question à laquelle il n'y a pas de réponse. Kohske Kohske est la mangaka dessinatrice de GANGSTA et auteur de l'anime du même nom. Les deux sont incomplets à ce jour, mais restent vraiment des œuvres à découvrir. L'univers est très riche, les personnages intéressants et le tout possède une ambiance particulière que j'ai énormément appréciée. J'ai particulièrement aimé lire un manga mettant de scène des adultes - de plus de trente ans pour les deux masculins principaux ; de tous âges tous sexes confondus, de façon générale - et en plus avec des protagonistes handicapés sans jamais virer dans le pathos. Les combats et problématiques sont bien rendus, avec une violence cohérente au thème. J'espère vraiment voir la suite publiée un jour (l'auteur fait une longue pause pour raison de santé). Amélie notomb J'ai découvert Amélie Notomb récemment, en décembre dernier exactement, par la lecture de Stupeur et tremblements et de La nostalgie heureuse que l'on m'avait prêtés. Ces deux livres plutôt autobiographiques m'avaient été prêtés suite à mon voyage au Japon et j'avais apprécié l'univers et l'écriture. Dans cette logique, j'ai eu envie de découvrir un troisième livre autobiographique, Ni d'Eve ni d'Adam, qui narre la relation amoureuse de l'auteur avec Rinri, un jeune Japonais. Au final, c'est sans doute celui là que j'aurais préféré des trois. Sans doute parce qu'il a une cohérence globale et le plus l'aspect d'un roman avec ce relationnel agréable entre les deux protagonistes. Curieuse de voir ce que l'inventivité et le style de cet auteur pouvait donner en fiction, j'ai lu un de ses courts romans, Cosmétique de l'ennemi, dont le résumé était très attirant. D'une certaine façon, j'ai été à la fois déçue et satisfaite de cette lecture. Déçue, car tout du long il ne s'agira que d'un dialogue, ce qui engendre une certaine pauvreté dans cette histoire psychologique. Déçue aussi, car je n'ai pas tellement été surprise par la fin. Et enfin, si j'ai retrouvé des références culturelles et littéraires avec plaisir, il manquait ce rien de fantaisie et de répartie qui m'a toujours amusé avec le personnage d'Amélie. Après, cette lecture reste satisfaisante ^-^. L'histoire se lit bien (voire vite), le style est fluide, le dialogue implique un dynamisme certain, et psychologiquement, le job est bien fait. Reki Kawahara Comme beaucoup de monde, j'ai découvert Sword Art Online via l'anime diffusé à l'époque sur Wakanim. A l'époque, (2014) j'avais vraiment apprécié l'univers des jeux en ligne et MMORPG développé, surtout que c'était plus ou moins la première fois que cela se faisait. Et cela se faisait bien ! Cependant, la longueur du traitement du premier arc m'avait frustrée par sa concision. Du coup, apprenant que le roman était traduit par Ofelbe, j'ai commencé ainsi à lire ce que j'avais déjà vu auparavant, sans être gênée par le fait d'être en terrain connu, le format apportant une lueur un peu différente aux différents arcs.
Plus récemment, le premier tome de l'arc Alicization (arc majeur au point que sur le volume tous les autres puissent faire effet d'introduction) est paru, et ce, sans que l'anime n'ait été produit avant. C'est donc l'occasion d'en parler ! A vrai dire, j'ai eu du mal à rentrer dans la lecture de ce double tome (ainsi qu'ils sont édités en version française). Le fait d'avoir un premier prologue, qui sort le lecteur de sa zone de confort en lui montrant quelque chose qui n'est raccroché à rien ; puis un second prologue, qui explique en partie et de façon très théorique ce que l'on a lu dans le premier prologue ; et enfin un interlude où l'auteur tue son personnage principal (ou du moins nous le fait croire) ; est très déstabilisant. Par contre, quand j'ai beaucoup apprécié la première partie et dans une moindre mesure la seconde - qui explique ce qu'il est advenu de Kirito. Au final Alicization beginning (& running) est une très bonne mise en jambe qui donne hâte de lire la suite ! |
AuteurJe suis Arlia Eien, auteure de fanfictions, d'articles , d'essai, et d'avis concernant des objets culturels ou des phénomènes liés au fanzinat. Je traduis également des fanfictions. Autres avis
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Juillet 2021
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